Salut toi,

J'aimerais réagir à un commentaire posté sur YouTube lors de mon passage sur l'émission "Ça commence aujourd'hui" chez France 2. Je te présente aussi le lancement de mon nouveau programme pour "Ouvrir son couples en conscience" qui démarre le 26 mai ! Limité à 5 places seulement !

"Si tu l’aimes vraiment, il te suffit"

Donc si je comprends bien ce commentaire, l'amour doit annihiler ma personnalité et mes besoins qui me sont propres...

Or si on accepte son partenaire (et soi-même) comme une personne à part entière, et chaque personne est responsable de remplir ses propres besoins, sans en faire porter le fardeau à quelqu’un d’autre, cela peut certainement mener à des prises de conscience dé-culpabilisantes.

Quand j’ai déballé mes désirs d’exploration à mon partenaire, sa réaction m’a surprise.

Il ne m'a pas balancé un “je ne te suffis pas ?” qui trahirait une certaine insécurité qui lui est personnelle.

Il m’a posé une question qui a tout changé :

“Est-ce que je te suffis pour tout le reste ? Pour rire, pour pleurer, pour construire, pour rêver ?”

Cette question a ouvert une porte que je croyais fermée à double tour.

Dans notre culture, on a cette idée bizarre qu’une seule personne devrait satisfaire TOUS nos besoins. Émotionnels. Intellectuels. Spirituels. Et bien sûr, sexuels.

Quelle pression monstrueuse on met sur nos relations !

Réfléchis un instant…

Tu n’attends pas de ton/ta meilleur·e ami·e qu’il/elle soit aussi ton coach sportif, ton conseiller financier, ton partenaire de jeux vidéo et ton confident spirituel.

Alors pourquoi exiger cela de ton partenaire amoureux ?

L’amour n’est pas un concours de suffisance.

C'est une danse où l'on choisit de partager une partie de votre voyage ensemble, et on s'élève individuellement.

C’EST NOTRE ENTIÈRETÉ QUI PERMET L’AMOUR VÉRITABLE, PAS NOTRE AMPUTATION

Quand j’en ai parlé sur France 2, j’ai senti une vibration dans l’audience. Ce mélange de soulagement et de peur. Cette libération et cette interrogation.

“Est-ce vraiment possible d’aimer profondément sans s’appartenir entièrement ?”

La réponse est OUI.

Mais ce Oui demande courage, conscience et dialogue.

Car il y a une grande différence entre : 1/ Ouvrir son couple pour fuir l’intimité ou les difficultés OU 2/ Ouvrir son couple pour explorer à partir d’une base solide et aimante

Pour commencer, demandez vous sincèrement dans quelle case vous êtes.

Mon partenaire et moi avons appris à naviguer ce territoire pas à pas.

On a eu des maladresses l'un envers l'autre, parfois des conversations difficiles.

Des moments d'amour profond magnifiques aussi.

On a toujours été fidèle et authentique à nous-mêmes.

Aujourd'hui il comprend que mon désir d’exploration n’est pas un rejet de lui mais une expression de moi.

Et quand j’ai compris que ses inquiétudes n’étaient pas du contrôle mais un besoin légitime de sécurité, tout s’est approfondi.

C’est cette alchimie délicate que nous explorons dans mon programme “Ouvrir son couple en conscience”.

Un espace où vous apprenez tous deux à :

• Distinguer les vrais désirs des fuites
• Exprimer vos besoins sans violence ni jugement
• Créer un cadre qui honore vos deux réalités
• Transformer la jalousie en connaissance de soi

Florent, que j'ai accompagné, m’a confié : “J’étais celui qui avait peur. Celui qui se sentait menacé. Ce programme m’a donné une voix dans ce processus. J’ai découvert que je pouvais poser mes conditions, exprimer mes limites. Et paradoxalement, c’est en posant ces limites que j’ai commencé à me sentir plus libre.”

Si ces mots résonnent en toi – que tu sois celui qui désire explorer ou celui qui craint cette exploration – ce programme est fait pour vous deux.

Découvre le programme “Ouvrir son couple en conscience” en cliquant sur le bouton rouge ci-dessous

Dans mon prochain message, je partagerai comment définir cette délicate frontière entre jardin secret et transparence – une question essentielle que se posent tous les couples, ouverts ou non.

Avec tendresse et authenticité,

Colette

P.S. : Quand je regarde en arrière, je réalise que la question n’a jamais été “Est-ce que tu me suffis ?” mais plutôt “Comment pouvons-nous nous aimer tout en restant entiers ?”. Cette nuance fait toute la différence.