Comme tu sais, mon mec et moi, on a l'habitude de se retrouver environ une fois par semaine pour avoir une nuit un peu à nous. C'est un peu une nuit où tout est permis et où on prend le temps. On a instauré ce rituel parce qu'on a des vies qui sont quand même totalement opposées l'un à l'autre. Moi, je travaille le jour, je dors la nuit, un rythme un peu classique. Et lui, il travaille toute la nuit et il dort le jour. Donc, nos vies, c'est plutôt un chassé-croisé. Un peu comme les juilletistes et les aoûtiens. Donc, si on veut vraiment prendre le temps de s'aimer, il faut juste pouvoir le planifier en fait. Donc, le dimanche soir, c'est notre soir. Et si tu penses qu'on attend la fin du film pour aller au lit, tu te trompes. Tu nous connais et tu sais très bien que ce n'est pas notre style. Nous, on est plutôt du style à aller partager dans le salon. Mais attention, pas dans le canapé. Non, non, non, non, non. Plutôt sur le ring du salon. What ? Oui, oui, oui, oui, oui, je te le dis, sur le ring. Il y a une petite salle de sport dans notre salon avec quelques tatamis, les poids, le sac de frappe et tu vois la barre de traction là, qui est au-dessus de la porte. Voilà.
Très clairement, la nuit, la salle de sport, elle se transforme en salle érotique. Même si parfois, je t'avoue qu'on s'y bat quand même un peu. Mais pas avec des gants, t'inquiète pas.
Donc, pour transformer un peu l'ambiance, on y installe quelques éléments. On met une petite couverture sur le sol, on met quelques bougies, un peu de musique et on ramène la boîte de Pandore. Remplie de nos sextoys avec le fameux wand qu'on a surnommé Eve. Et puis, on y installe une balançoire. Home made, la balançoire, tu sais, fabriquée avec le fameux hamac d’Hécatlon en tissu qui coûte 10 balles et que tout voyageur qui se respecte a déjà eu clairement dans son backpack. Tu vois très bien de quoi je veux parler. Alors là, il commence à accrocher une partie sur la barre de traction et l'autre partie sur l'anneau de frappe. Et je lui dis : “Mais attends, mais qu'est-ce qu'on va faire dans ce hamac ?” Et il me regarde et me dit : “Je vais te baiser.” Je lui dis : “Ah ouais, mais est-ce que tu crois que ça va être aussi facile que ça ?” Et il répond : “Bah j'espère bien.” Et d'un coup, c'est là que la salle de combat s'est transformée clairement en temple du plaisir. Mais autant te dire qu'avec nos deux personnalités bien trempées, on était un peu comme deux dominants sur le ring. Ce qui rend le truc un peu plus sportif. Pourtant, ce soir-là, on décide de jouer. On pose les règles et j'accepte de me laisser cuisiner. Eh bien, les règles, c'est que je vais m'asseoir sur la balançoire et que très clairement, je suis à lui tout entière. Je suis à sa merci. Il peut faire tout ce qu'il veut. Et autant te dire que l'idée m'excite autant qu'elle me rebute.
Je suis à la fois excitée, impatiente et fébrile. Je me dis : “Mais attends, qu'est-ce qui va m'arriver, dans quoi je suis en train de m'embarquer ?” Et lui, de son côté, il est là et commence à s'installer et à poser minutieusement tous nos petits objets. Et là, je vois qu'il sort la boîte de Pandore avec le magnifique wand, le vibrant et excitant wand, le plumeau, les cordes et plein d'autres accessoires pour rigoler et passer une bonne soirée. Il commence par m'embrasser, me toucher, me caresser avec le plumeau pour me chatouiller et me laisser monter en pression gentiment. Et je commence à rigoler. Et mes fesses sortent encore un peu plus du hamac pour s'offrir à lui. Et là, je le vois sortir le wand. Et je lui dis : “Mais attends, c'est pas possible, t'es sérieux ou quoi ? Tu vas pas tout de suite quand même te servir du wand.” Et là, il me regarde tranquillement, il sourit et il prend le wand, il le met devant sa bouche et il me dit : “Chut, ce soir, c'est moi qui décide. Laisse-toi aller aux sensations, profite du moment et si ça va pas, sors le drapeau blanc.” Ok, en fait, tu sais, le drapeau blanc, c'est un peu notre signe qu'on a quand on veut arrêter. Du coup, je décide de mettre la dominante de côté et de le laisser s'amuser. J'accepte de recevoir. Les vibrations commencent et il va direct sur mon clitoris. Et là, très clairement, mon corps commence à s'étendre. Les muscles pelviens se contractent. Et moi, je commence à respirer pour diffuser les sensations et clairement ne pas jouir en 30 secondes. Et lui, il continue, il continue, il continue. Et moi, j'arrête de respirer. Et je me fonds totalement dans l'attention et je décide de me laisser aller au rythme des vibrations. Et je monte, je monte, je monte. Je suis à quelques centimètres de la jouissance. Elle est juste là. Je peux la sentir, je peux la toucher limite. Et bim, il retire le vibro.
Mais dans un cri de stupéfaction, je lui dis : “Mais pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?” Il rigole et il me dit : “T'inquiète pas.” Autant te dire que là, je grogne. J'aime et franchement, je te le dis sincèrement, j'aime pas. Tout comme cette soirée en fait. J'ai l'impression que toute cette soirée est comme ça. Un peu comme l'alliance de l'ombre et la lumière. Et là, il recommence. Et je vois dans ses yeux un petit peu la malice. Je vois très bien ce qu'il est en train de faire. Et du coup, je me dis : “Bon, ok, j'ai bien compris. T'as envie de jouer.” Donc, mon côté leader se prend en jeu. Et je me dis, je ne vais surtout pas me laisser aller à la frustration. Alors, je me détends, je me détends, je me détends et je respire. J'expire et je diffuse. J'accueille et je diffuse. J'accueille et je diffuse. J'accueille et je diffuse. J'accueille et je diffuse partout dans mon corps. Mais très clairement, il a compris mon petit jeu en fait. Et c'est exactement ce que je suis en train de faire. Alors, ce petit coquin, il passe à la vitesse supérieure et il met le niveau 10 du fibro. Et là, autant te dire que c'est tout mon corps qui se tend, qui se tend, qui se tend, qui se tend. Ma mâchoire qui se resserre, mes abdos qui se contractent et mon périnée qui s'engage. Et toute la vibration envahit mon corps. Des pieds, elles montent, elles montent, elles montent, elles montent encore un peu plus. Jusqu'à arriver dans ma gorge. Et c'est à partir de ce moment-là que je m'autorise à laisser quelques sons s'échapper de plaisir. Et bim, il éteint le fibro. Et là, je ne peux pas m'empêcher de rire en fait. Tu vois, ce rire un peu nerveux et déconcerté. Mais ok, donc j'ai bien compris, j'ai bien compris, j'ai bien compris ce que tu étais en train de faire et j'ai bien compris que tu voulais jouer, me faire bouillonner au maximum.
Mais je te le dis tout de suite, tu m'auras pas en fait. Et tout ce que je vais faire, c'est de me servir de la frustration comme alimentation pour faire monter encore plus le feu à l'intérieur de moi. Et là, c'est tout mon corps qui devient flamme, qui devient feu. Alors si tu veux jouer, ok, on va jouer. Mais je te le dis tout de suite, c'est toi qui ne vas pas résister. Et je le regarde avec toute ma passion et je le défie en lui disant : “T'inquiète, je suis prête pour un autre round.” Alors tu sais, tu peux continuer ou t'arrêter, en fait, peu m'importe parce que je sais gérer. Et là, il recommence, excité par ma provocation, très clairement, il répond à l'appel. Et là, il recommence à me stimuler avec notre cher ami le vibro, mais il accompagne le geste aussi avec ses doigts sur un toucher délicat et confiant sur mon périnée. Et là, j'abdique, je baisse les armes, je baisse la garde et je lui dis : “C'est bon, ok, ok, ok, t'as gagné, j'abdique, j'abdique ! Et ma cascade continue dans sa chute, et puis il me regarde dans les yeux et il me dit : “en fait tu sais, c'est toi qui as gagné, je pourrais même te dire que c'est nous qui avons gagné, ensemble, parce qu'en fait, te voir jouir, c'est le plus beau des cadeaux."
⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ Cette histoire t'a plu ? Go noter le podcast 5 étoiles sur ton appli de podcast préféré, ça compte beaucoup !
💰 Ce podcast est entièrement auto-financé, tu peux nous soutenir avec quelques euros par mois sur Patreon : https://www.patreon.com/c/coletteseconfesse
🫂 Rejoins la communauté près de chez toi pour participer à nos évènements sexpositifs : https://decouvrir.coletteseconfesse.fr/communaute
A très bientôt,
Colette